Politique

Phénomène récurrent des coups d’état : l’honorable Innocent KAGBARA met en garde le continent contre le printemps africain

Après les coups d’état enregistrés au Mali, en Guinée, au Burkina Faso, et au Niger, l’Afrique semble être désemparée de ses conflits politiques perpétuels. Qualifiant de printemps africain, toutes ces atteintes aux modalités démocratiques de dévolution du pouvoir, l’honorable Innocent KAGBARA, président du Parti Démocratique Panafricain (PDP) est l’homme politique le plus constant depuis le début de ces crises.

Annonçant prémonitoirement d’autres coups d’état en Afrique si les mesures politiques ne sont pas prises d’urgence, dit-il, les faits semblent aujourd’hui conforter sa posture avec l’annonce d’un coup d’état au Gabon ce 30 août 2023. Après l’Afrique de l’Ouest, le printemps africain gagne du terrain jusqu’en Afrique centrale.
Il faut dire qu’eu égard à ces évènements, les classes politiques dirigeantes africaines n’ont pas tiré des leçons du passé. Ces élites prévaricatrices impopulaires rament à contre-courant contre les intérêts et les aspirations du peuple. Ils continuent, en dépit de l’éveil de la jeunesse africaine, d’être des serviteurs des puissances occidentales notamment le paternalisme nocif français.

Analysant des situations de crises ces dernières années, la lucidité de l’honorable KAGBARA est sans appel. Sa formation politique PDP diagnostique le phénomène à travers sa voix. Il affirme en ces termes : « Il faut mettre fin à l’indignation sélective et à des condamnations à géométrie variable sur les coups d’état sur le continent. La prise de pouvoir est condamnable, mais il faut des conditions préalables pour éviter ces situations.

La démocratie électorale en Afrique n’a plus de sens comme le cas du Gabon et d’autres pays. Museler des opposants, couper internet, instaurer un couvre feu, inverser les résultats des urnes, nier les libertés individuelles, piétiner la législation en vigueur et les graves problèmes sociaux (chômage, coupure d’eau et d’électricité et la dégradation du pouvoir d”achat, etc depuis 2009) sont autant de causes objectives des coups d’état. A cela s’ajoute le paternalisme et la condescendance française, le mépris de la démocratisation du continent et la perfidie de certains acteurs politiques. Nous pensons qu’il est temps d’enraciner les valeurs cardinales de la démocratie en Afrique.

Les militaires n’ont aucune vocation à exercer le pouvoir politique, mais l’échec de la classe politique civile africaine les contraint à prendre leur responsabilité pour redonner à l’Afrique sa dignité et sa noblesse ».

Mais comme je le rappelle souvent, nous ne pouvons pas faire confiance aux militaires car beaucoup parmi eux n’ont pas de parole, donc wait and see au Gabon !

Avatar

Frederic Frederic

About Author

Leave a comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *

You may also like

Politique

Abass Kaboua reçu comme un roi dans le Bas-Mono

Le député Abass Kaboua a posé ses valises contenant des matériels informatiques et un groupe électrogène à Kpetsou dans la
Éducation Politique

Le président préfectoral du PDP dans le Kloto offre des kits scolaires aux élèves de Yéviépé et de Woamé

Résolument engagé vers un épanouissement des élèves en cette période de rentrée scolaire M. Mawousi Koffi GLASSOU, le représentant du