IFAD : 67 % des apprenants diplômés ont été financés
Les Instituts de formation en alternance pour le développement (IFAD) se révèlent comme un pilier fondamental du développement durable. Le Togo cherche à dynamiser son économie et à réduire le chômage, des objectifs que les IFAD permettent d’atteindre, surtout dans les zones où ils sont installés.
Les IFAD sont des écoles qualifiantes et diplômantes qui alliant la théorie et la pratique. Ce sont des centres qui proposent à la jeunesse une formation professionnelle de qualité et qui est parfaitement adaptée aux besoins du marché du travail.
En mettant l’accent sur des secteurs phares comme l’élevage, les bâtiments, etc., les IFAD forment une main-d’œuvre qualifiée et prête à relever les défis actuels.
Une nouvelle promotion
Dans la première moitié du mois de juillet 2024, la nouvelle vague de recrutement dans les Instituts de formation en alternance pour le développement a été lancée. Les inscriptions, censées continuer jusqu’au 8 août, concernent les 3 établissements déjà opérationnels : celui dédié à l’aquaculture à Élavagnon, l’Ifad-Bâtiment à Lomé et l’Ifad-Élevage sis à Barkoissi.
Les Togolais âgés de 16 à 30 ans, titulaires au minimum du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), en bonne condition physique et motivés, peuvent postuler.
Les formations durent trois ans. À la fin, le formé se voit octroyer un baccalauréat professionnel dans une dizaine de filières réparties dans les trois domaines. Le coût de la formation est de 400 000 francs CFA l’an, il inclut les outils de travail et les fournitures scolaires, avec la possibilité de payer en deux tranches.
Du financement pour les diplômés
Outre la formation des ressources humaines compétentes, conformément aux besoins du monde professionnel, qu’assurent les IFAD, ils garantissent également du financement aux jeunes diplômés et assidus. Les chiffres divulgués font état de ce que 67 % des apprenants diplômés ont été financés à ce jour.
Le premier IFAD-Aquaculture a été ouvert en 2020 à Elavagnon, dédié à l’aquaculture. Il offre aux jeunes des connaissances pratiques en création et exploitation de fermes aquacoles. Cet IFAD a certifié sa première promotion en février 2023. Cette promotion est composée de 113 jeunes diplômés, dont 27 filles.
Un quatrième IFAD, dédié aux énergies renouvelables, est à Adidogomé. On annonce son opérationnalisation imminente. Puis, un cinquième consacré à l’élevage à Avétonou est évoqué. L’ambition du chef de l’État Faure Gnassingbé qui est à l’origine du projet est de créer à terme une dizaine d’IFAD sur le territoire.