Santé/JIS 2024: “Suivons le chemin des droits” pour mettre fin au fléau d’ici 2030
Le monde entier s’apprête à célébrer le 1er décembre prochain la journée mondiale de lutte contre le sida.
Cette année, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a choisi le thème ” Suivons le chemin des droits”, pour marquer la célébration.
A travers ce thème, il s’agit pour l’OMS d’enjoindre les dirigeants et les citoyens du monde entier à défendre le droit à la santé en s’attaquant aux inégalités qui entravent les progrès vers l’élimination du sida.
En effet, le monde peut mettre fin au sida, pour autant que les droits de toutes et tous soient protégés. En plaçant les droits humains au centre et les communautés en tête, le monde est en mesure d’éliminer cette menace pour la santé publique d’ici à 2030.
Au Togo, de multiples efforts sont fait dans ce sens afin d’atteindre les 95-95-95, mais doivent être constamment soutenus.
Au delà, des inégalités persistent toujours, marquées par la discrimination et la stigmatisation de certaines populations clé, malgré les différentes campagnes d’information et de sensibilisation du Conseil National de Lutte contre le Sida et les IST à l’endroit des acteurs sectoriels.
Cette année, il importe donc qu’un accent particulier soit mis sur la question des droits humains, du droit à la santé pour tous, l’approche genre dans la lutte, pour une efficience des résultats escomptés.
Toute personne doit avoir accès aux services de santé dont elle a besoin, y compris les services de prévention, de traitement et de soins du VIH, quand et où ces interventions lui sont nécessaires.
Protéger le droit à la santé signifie garantir l’accès aux soins de santé pour tous, sans discrimination aucune, quels que soient le statut sérologique, les antécédents, le sexe ou le lieu de résidence.
Au Togo, la prévalence du VIH est estimée à 1,7% en 2022, traduisant une baisse soutenue au cours de la dernière décennie. En effet, sur la période de 2010 à 2022, les nouvelles infections ont diminué de 65%. Sur le même trend, les décès liés au virus ont connu une réduction de 64%.
Dem
